Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Confidences sur l'oreiller

Visiteurs
Depuis la création 12 447
Publicité
14 décembre 2009

La quête

meaningless_gibbering

Soit on cherche l'admiration de quelqu'un, soit on le fuit.

On cherche l'admiration dans les yeux des autres.
Parfois même d'une seule personne.
Quelqu'un de très proche, comme son père
ou parfois juste un ami.

Quand le retour est voilé, il ne faut pas baisser les bras,
il faut se battre encore et encore.

Je suis fille unique.

J'avais 4 personnes à convaincre de mon utilité sur cette Terre.

D'un côté, mes grands-parents maternel, car (aussi) unique petite fille.
Mais il est décédé avant même que je comprenne qu'un monde existait autour de moi (p'tite conne adolescente).
Elle, ...
Ne se préoccupe que du monde autour.
N'a jamais pu m'appeler par mon prénom du 1er coup.
Ne m'a jamais serrée dans ses bras.
N'a su que m'ouvrir son porte-monnaie.

Puis à côté (moins de 300 mètres..) mes parents.
Je suis leurs reflets.
Éternelle insatisfaite, allergique au sport, victime des critiques,
fonceuse, enthousiaste, curieuse de tout.
Face à eux, j'ai joué toutes les cartes,
élèves modèles, dernière de la classe,
anti Mal, créatrice d'embrouilles,
sportive qualifiée, dispensée
vierge, trainée.

Mais à l'heure actuelle, je pense, non je sais, que j'ai réussi.
Malgré quelques phrases glissées par mon père,
il sait que je sais.

Signer ce contrat pour faire couler leurs larmes
et faire briller leurs yeux ? Je n'attends que ça.

Maman,
J'ai tes mots pudiques
Papa,
J'ai tes gestes faciles

Mes larmes coulent.
Elles sont mes mots.
Ma bouche est muette.
Mon cœur un langage.

*******

Plus tard, ce sera au tour de mon homme puis au tour de mes enfants.

Dans ce but, je poursuis la quête...

 

 

 

----------------------------------------------------

quête, nom féminin.
Sens 1 : Collecte. Synonyme : récolte
Sens 2 : Recherche [Littéraire]. Ex : La quête de la vérité. Synonyme : recherche

Publicité
Publicité
8 décembre 2009

I am what I am

A_Room_of_Ones_Own

 

Merci de m'aimer.
Merci de m'adorer.
Merci de me parler.
Merci de me faire rire.
Merci de me regarder.
Merci de me protéger.
Merci de me respecter.
Merci de me considérer.
Merci de tout me partager.
Merci de me faire confiance.

Merci d'exister,
car sans vous,
je ne serai pas.

5 décembre 2009

Extrait Cosmopolitan n°433 p98

color_girl_photo_sun_wow_f9d49eb3ced61fe8893acdfd854ff48a_h_large

Le regard d'un garçon entraperçu, brûlant, rapide,
minuscule instant de connivence,
beauté de l'éphémère...

Alors se sourire sans arrière-pensée,
juste pour le bonheur gratuit d'être deux sur la même planète,
dans le même rue,
à se plaire le temps d'une étincelle.

4 décembre 2009

C'était toi

it_s_a_bad_night_to_be_alone

J'aurais aimé que l'innocence s'attarde plus longtemps sur mon cas.

Passée la 2ème année, je commençais à te délaisser. J'ai croisé le regard des autres hommes. Enfouissant mes sentiments dans mes bronches valétudinaires, ne sachant encore pas où se situait mon cœur. Je me glissais dans chaque faille, même infime. Usant de stratagèmes pour fuir, ne comprenant pas ce qu'était cette sensation si pure. Le respect que tu me transmettais dans ton regard, toutes ses intentions sincères, ce naturel que tu ne dévoilais qu'à mes côtés.

J'aurais dû comprendre.

J'aurais aimé savoir que c'était toi.


Ils ne savaient pas que c'étaient impossible,
alors ils l'ont fait.


[ Marx Twain (1835-1910) écrivain, essayiste, humoriste américain
]


Le présent est si vide sans toi
et tu m'as dit manquer de l'essentiel...

--

2 décembre 2009

Eternel recommencement

tumblr_ktzw6aZURY1qa3lnoo1_400_large

Comme des grains de sable qui ne restent pas entre nos doigts,
l'Amour nous échappe. On fait tout pour les retenir, mais rien n'y fait,
il y a une fuite.

On s'accroche à peu de chose.
Un regard. Un sourire. Un éclat de rire commun. Un feeling intense.
On s'imagine que tout sera comme nous l'avions imaginé,
alors qu'on connait à peine la personne.

Dès lors où on passe du temps ensemble, les ennuis commencent,
les compromis déboulent, puis les incompréhensions saupoudrées de prises de tête.

Le pire, c'est qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise méthode.
On réécrit le livre à chaque nouvel essai.
Même s'il y a bien sûr quelques rappels,
on ne sait de quoi demain sera fait.
Un coup de cœur, un coup de sang.
Une porte qui claque, un verre se brisant au sol.

Toujours à contre courant, je n'y arrive pas.
Je compare au passé. Je pense au jugement de mes parents.

Alors en attendant, je vais d'un oreiller à un autre,
invite une personne, puis une autre.
Goute au plaisir de la chair, en barricadant mon cœur.
Je mets mon masque et joue mon rôle.
Car c'est grâce à ce jeu que vous me connaissez.

Barricader mon cœur, quelle connerie.
C'est impossible.
Tout comme le sable qui s'égrainent
de mes mains fatiguées par le temps, et les hommes.
Tout comme le sable qui s'écoulent de ce sablier délétère.
Je suis si affaiblie par tout ça.
23 ans et déjà trop d'expériences douloureuses.
La date de péremption de LaLuxure est proche. Non ?

Desesperate single lady who see the trains.

Publicité
Publicité
30 novembre 2009

21 grammes obsession

Ecrit durant l'été 2008

Le poids de mon être est trop lourd.
Ma non-gérance à l'acceptation d'autrui m'autodétruis.
Viens emplir d'amour mon âme.
Alléger mon mal être pour évaporer les êtres du mal.

Peser 21 grammes me fait planer de nouveau.

011

Retour au présent (lundi 30 novembre 2009) :

Cette nuit...

Cette nuit sur la route du retour,
le diable a caressé mes épaules,
le bout de ses doigts a longé mon bras,
et il a agrippé mes poignets.

Un frisson est passé dans chacune de mes veines.
La sensation était comparable à des ongles sur un tableau noir.

Noir.

Quelques coups de volants.

Un de +
et je n'étais plus.

29 novembre 2009

Il parait que les voyages en train finissent mal en général...

pour_Elise_001

Vendredi, je prenais le train direction Paris pour une formation.

Dès 8h, je commence par une 1ère B.A. : transports en commun au lieu de ma voiture. Arrivée à la gare, 2ème B.A., caisse au lieu d'une borne automatique. Malheureusement (pour lui?) je tombe sur un gauchiste syndicaliste se contredisant dans son discours, à 2 reprises. Il gromelait dans sa barbe (vraie, elle) "Oh vous pouviez retirer vos billets aux bornes... mais je vais le faire quand même..." et une minute après, il me parle des suppressions massives d'emploi. OK.
Ensuite, il me reproche d'avoir payé mon billet sur internet, rajoute qu'il interdit formellement à ses enfants d'acheter quoi que ce soit en ligne, parce que *montre son écran* rien ne rentre dans les caisses de la SNCF ... et HOP se plante à nouveau en me disant que c'était bête, j'avais payé mon billet au prix fort. OK.
Il veut m'expliquer le principe des périodes bleues/blanches etc... mais là s'en est trop pour mes ptites oreilles, je le stope en disant : "Que voulez-vous, je suis une mauvaise cliente ET JE VOTE SARKO." Fin.

TGV 8818.
Mes voisins se parlent de leur famille, montrent leurs visages. Photos dans porte-feuilles obligent. Principalement de leur femme. Puis ces trois hommes sont remplacés par deux femmes qui parlent, elles aussi, de leur famille. En particulier de leurs enfants.
Instinct primitif vs instinct maternel ?

Dernier TGV.
Il y avait ce couple de bof par excellence. Bof peut-être, mais aveuglement amoureux l'un de l'autre. Alors tu les regardes et en oublies leurs bof attitudes. Après tout, eux, sont en 1ère classe chaque jour qu'ils passent ensemble. Un amour sain. Moi, je suis seule, sur le quai... Et pourtant sur le siège voisin.

 

J'ai commencé ce voyage en train en couple, je l'ai fini en célibataire. La magie de la technologie ? Non, ma connerie en général.

Et voilà c'est fini les copains, on s'est tout dit, on se sert la main. On peut pas mettre 10 ans sur table...

22 novembre 2009

Lutte quotidienne

006

Est-ce trop compliqué ? Je m'y prends peut-être mal.
La nature humaine est ainsi faite.
Je le compare à mon Alter Ego (cf. article précédent).
- Son physique
- Son caractère
- Sa façon de bouger, de s'exprimer
- La fumette
Tout me ramène à lui.

Je jalouse son lien privilégié avec sa meilleure amie, la princesse.
Au milieu de toutes les attentions. L'accaparent à chaque instant.
La possessivité est un de ces (foutus) syndromes signant la fin d'un célibat prolongé.
Je n'y arriverai pas.
La distance sera finalement un avantage (290 km).

Je ne suis pas faite pour ça ? Je ne suis plus faite pour ça ?
Être au crochet d'une unique personne...
J'ai trop donné. Comment entrer dans la normalité ?
Qui pourra m'aider ? Changer mes aprioris ?

J'étouffe. Mes paroles, mes gestes sont épiés.
Les concessions ont déjà commencé.
La cage se referme...
J'envisage de me faire un double, par sécurité.
Je fuirai à la première occasion.

M'envoler.
Respirer.

J'étouffe.

- Sad girl is so tired -

--

19 novembre 2009

Le retour incongru de mon Alter Ego

angel_sanctuary_3

On n'oublie jamais son 1er Amour...

---------------------------------------------------------------------------------------------------
Extrait de mon
article du 6 août 2009 sur mon ancien blog :

Nous sommes restés ensemble 3 ans. De nombreuses ruptures et tout autant d'aventures. (Trop de) Tromperies de ma part. L'éducation de mes parents étant vraiment stricte, je faisais tout pour dépasser les limites, montrer que j'étais "grande". Et flirter était un hobby quotidien. Malheureusement.

Je le regrette amèrement car lui je l'Aimais, mais je ne savais pas encore la valeur de ce sentiment.

Nous gardons contact mais sa femme a des envies de meurtre contre moi. Les hormones (elle accouche en septembre) n'arrangent rien. Alors il m'appelle en cachette (au secours !). Je tiens beaucoup à ce lien fragile qui subsiste. Nous avons passé les moments clés de notre vie 15-18 ans ensemble. Je lui dois beaucoup, et lui aussi malgré tout.

A l'époque, on s'était inventé un symbole mêlant nos initiales. Nous devions nous le tatouer. Je pense vraiment le faire un jour. Il sera discret. Il sera gravé aussi nettement que dans mon cœur.

Mon alter-ego...
[ une pensée à la superbe chanson de Jean-Louis Aubert ]

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

... surtout quand il vient de vous faire une déclaration de + de 20 minutes.

On dit aussi qu'au moment où notre célibat cesse, un ex pointe le bout de son nez. Là j'ai été servie. Mon 1er Homme m'a recontactée. Il tremblait. Il m'a répété + de 50 fois qu'il m'Aimait.

Il vient d'avoir une fille... et m'annonçait son mariage pour le mois d'août. Mais que peu importe ce qu'il lui arrivera, je serai toujours la femme de sa vie.

Je lui ai dit que j'avais enfoui tout ce que je ressentais. Je lui ai dit qu'il n'avait pas le droit, que nous n'avions pas le droit. Par respect pour ceux qui nous entoure, nos familles. Trop de choses se sont passées. On s'est fait tellement de mal, et pourtant.

Quand on aime vraiment, c'est pour la vie...?...

J'ai écrit (maladroitement) à Mahogany en réponse à son dernier article que mon cœur n'avait pas de saison...
En effet, pas de saison, car on ne compte pas les jours dans l'éternité. Mon Alter Ego sera à jamais encré dans mon âme. Peu importe ce que je vivrai. Une pensée lui sera toujours destinée. Il est le seul qui me comprenne. Le seul qui m'aime et m'aimera autant...?...

Ma dernière Mamie (en vie) a toujours connu et vécu avec le Seul Homme de sa vie. (R.I.P.)
Sa fille, ma Maman est toujours sous l'aile de mon Papa.
Vous serez à jamais mes modèles.

L'éternité a cela de bon, qu'on peut tout y construire.
L'Amour, l'Espoir...
A jamais loin de toi.
Pour eux.
Pour nous.
Pour ta femme et ta fille.
Nous n'avons pas le droit. Plus le droit.

L'Amour est si complexe. Si avide de toucher, de paroles... Le Temps n'a aucun effet sur lui. Seule la mémoire peut changer le cours des choses. Certes nous devrons tôt ou tard, couper les ponts. Mais comment couper le fil invisible qu'il nous lie. Tous ces endroits. Toutes ces paroles.

Coupez les ponts :

J'ai besoin de ça !
Tu as besoin de ça.

Nietzsche a parlé d’un éternel retour pour expliquer l'Eternité. C'est ça à mes yeux, un éternel retour vers le passé, qui m'empêche d'avancer correctement...

Je veux Aimer à nouveau.
Aimer comme jamais.

L'intensité de mon article précédent est l'illustration parfaite de l'histoire que je commence tout juste avec mon Homme actuel (sujet principal de ce fameux article). Ne sois pas blessé par tout ce que je viens d'écrire. Sache que mon cœur est fatigué de tout ça.

Donne moi un nouveau souffle

 

ou fuis comme tous les autres...

--

8 novembre 2009

Reviens-moi, retiens-moi

hepikied___morning_for_some

Homonyme de prénom et de corps.
Abstinence comblée par la frénésie de nos regards et baisés.
L'intensité s'est illustrée par la force de tes bras me soulevant de terre,
me serrant si fort que mon palpitant a préféré se mettre un instant sur pause.

J'ai vibré comme rarement ...
Se sentir vivant l'espace d'une journée.

Même si hier soir c'était plutôt :

Vivant mais mort.
N'être plus qu'un corps.
Que tout me soit égal.
Plus de mal. [Gérald de Palmas - "J'en rêve encore"]

A coup d'alcool en tous genres, j'ai noyé mes déboires.
Les 3/4 de ma soirée se sont volatilisés dans les méandres de ma mémoire.
Mes larmes ont coulé, ex-prisonnières de ma volonté.
L'hémorragie est criante de vérité...

--
ô toi qui a changé ce cauchemar en un aperçu du paradis

laisse moi y replonger

j'ai besoin de ça

j'ai besoin de ça ?

--

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Publicité